Les délices de l’extrême

 

Enigmatique, fascinant, troublant, le pays du Soleil -Levant, interpelle, séduit, dérange.

D’un côté les détracteurs hanté par le sens de conquète d’un peuple, de l’autre les inconditionnels attirés par une tradition unique, geishas, esprit Zen, estampes, jardins…

Printemps Cerisiers en fleurs dans le temple Ninna-Ji de Kyôto

Rêve de Geisha

Une légère brûme est sur Kyôto, dans les vieux quartiers de Gion, celui des geishas, ces tops modèles du passé, ces femmes fleurs inaccessibles, impénétrables chargées d’érotisme diffus.

Leur silhouette ployée sous une ombrelle illumine la rue.

Petite bouche en forme de cerise. Nuque divine, blanchie, qui se cache derrière cet être mystérieux, éthéré et gracieux.

Prostituées, sacrilège ! courtisane, pas question! Femme de compagnie, beaucoup plus!

artistes, muses, égéries assurément.

Chanter, danser,servir le thé d’un geste élégant, pincer délicatement les 3 cordes d’un “shamisen”, charmer les invités par des propos choisis, toujours avenants, parfois un brin délicieux. Le maquillage raffinée de la geisha

Elle commence sa toilette par l’application de deux huiles parfumées, dont l’une sert à coller les sourcils, avant de s’induire du blanc” neri-o-shiroi” qu’elle étale selon un ordre précis: joues,cou,menton, et partie centrale du visage. Puis du rouge sur le front, les paupières, les ailes du nez,et maquille le tout avec de la poudre “kona-o-shiroi”. Trace ensuite les sourcils en noir, souligne le contour des yeux en rouge. Puis rouge à lèvres de manière à réduire la taille de la bouche,la lèvre inférieure plus pulpeuse, est en partie recouverte par le fard blanc.

Après le visage , la geisha passe du temps à la mise en valeur de la nuque.

Celle-ci est également blanchi, et laisse un triangles de peau naturelle que l’on appelle “sambob-asho”.Le grain de la peau apparaît ainsi dans toute se transparence,en laissant imaginer les secrets d’une intimité interdite.Cette curiosité raffinée servait autrefois à les distinguer des prostituées de bas étages, qui ne prenaient pas le temps pour de telle subtilitée.

 

Le maquillage raffinée de la geisha

Elle commence sa toilette par l’application de deux huiles parfumées, dont l’une sert à coller les sourcils, avant de s’induire du blanc” neri-o-shiroi” qu’elle étale selon un ordre précis: joues,cou,menton, et partie centrale du visage. Puis du rouge sur le front, les paupières, les ailes du nez,et maquille le tout avec de la poudre “kona-o-shiroi”. Trace ensuite les sourcils en noir, souligne le contour des yeux en rouge. Puis rouge à lèvres de manière à réduire la taille de la bouche,la lèvre inférieure plus pulpeuse, est en partie recouverte par le fard blanc.

Après le visage , la geisha passe du temps à la mise en valeur de la nuque.Celle-ci est également blanchi, et laisse un triangles de peau naturelle que l’on appelle “sambob-asho”.Le grain de la peau apparaît ainsi dans toute se transparence,en laissant imaginer les secrets d’une intimité interdite.Cette curiosité raffinée servait autrefois à les distinguer des prostituées de bas étages, qui ne prenaient pas le temps pour de telle subtilitée.

Le Japon éternel

Le temps des samouraïs

Les samouraïs sont apparus en 1615, aristocrates en armes ils ont prioritairement administré les domaines du « Shôgun dans un pays unifié et en paix, ils symbolisent la puissance physique et mentale du Japon.

Leur armure malgré les apparences est souple et légère faîte d’un assemblage minutieux de plaques de fer laquées reliées par des fil de soie.


Le samouraï respire la sérénité, la dignité calme.Pour obtenir ces vertus royales de simplicité et de loyauté un code d’honneur est forgé dans ce que l’on appelle le bushido et par le bouddhisme Zen . Etait enseigné non seulement comment développer le courage et les qualités physiques, mais aussi comment se comporter, la magnanimité, le désintéressement et le mépris de la mort.

”Si nous plaçons si haut la dignité de la vie, comment ne pas placer aussi haut la dignité de la mort”

Mishima Yukio

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les femmes de cour de l’époque Heian

A la cour la beauté s’épanouit dans une cascade de kimonos, jusqu’à 12 pour l’impératrice.

De nos jours le kimono bien qu’obstacle aux mouvements, reste enraciné dans la culture, il revit à chaque occasion importante, comme la visite des sanctuaires, la remise des diplômes,, le mariage, plus que jamais il est un comportement plutôt qu’un vêtement.

Japon des Ile

La baie de Matsushima à l’est de Sendai

est parmi le plus beau paysage du pays.

Japon éternel

Les châteaux forts

Avec ses castelets élégants, le château d’Himeji est le fleuron des constructions féodales. (OSAKA)

 

La majorité des temples de Nara représentent un style architectural bouddhiste, importé au VIIIème siècle de la péninsule coréenne et de la Chine continentale, qui connaîtra un développement unique au Japon. Ces édifices témoignent aussi bien de la haute valeur culturelle et artistique de l’architecture en bois caractérisant le Japon du VIIIème siècle, que des échanges culturels entre la Corée et la Chine. Sachant que, dans ces pays, la quasi-totalité des bâtiments en bois de cette époque ont disparu, les édifices de Nara sont considérés comme des vestiges uniques de l’histoire de l’art et de l’architecture. Ces édifices exerceront une influence profonde sur l’architecture ultérieure du même type. Ainsi, la reconstruction de Tôdai-ji au cours de la période Kamakura (1192- 1333) donnera naissance à un nouveau style architectural en intégrant certains détails du daibutsuyô (style du Grand Bouddha) dans le style classique japonais Wayô.


Les monuments inscrits au Patrimoine de l’Humanité (Unesco) sont les plus typiques de l’ancienne capitale japonaise de Heijô-kyô, parmi lesquels le palais de Nara revêt une valeur historique spéciale. Comparé au Heian-kyû, palais impérial de Kyoto, en activité du IXe au XIème siècle, le palais de Nara ne couvre qu’une période très limitée de 74 années (710-784). De plus, à partir du Moyen Age, la ville de Nara se développera progressivement à l’est de l’ancienne capitale impériale, loin du site du palais du VIIIème siècle. Pour cette raison, et contrairement au palais de Kyoto, le site du palais de Nara ne sera soumis à aucun développement urbain et restera en l’état après son abandon. Les édifices étant des constructions en bois, la plupart des structures apparentes ont disparu, laissant comme seules traces visibles les modifications apportées à la topographie. Cependant, une grande partie des éléments souterrains sont toujours intacts. L’abondante collection de vestiges de matériaux enfouis tels que céramiques, tuiles de toiture et jusqu’à des registres sur tablettes de bois, fournit des informations sur les coutumes, l’économie et la culture du VIIIème siècle, augmentant ainsi la valeur historique et archéologique du site, déjà importante.


Les édifices de Nara constituent un ensemble architectural restituant avec éclat la position dominante des sanctuaires bouddhistes et shintoïstes au cours d’une période importante de l’histoire sociale et politique du Japon, alors qu’un tout nouveau système de codes légal et pénal d’influence bouddhiste, le Ritsuryô, est en cours d’élaboration. En outre, ces bâtiments sont extrêmement précieux pour l’étude des formes anciennes de l’architecture sacrée japonaise.


Les édifices sont autant d’extraordinaires manifestations d’une utilisation de l’espace religieux propre au shintoïsme et au bouddhisme du Japon ancien. Parmi les éléments naturels de l’environnement de ces constructions humaines, les secteurs boisés situés derrière le sanctuaire de Kasuga-Taisha, longtemps considérés comme des lieux sacrés, constituent des exemples exceptionnels de paysages culturels associés à la religion spécifiquement japonaise qu’est le shintoïsme. De plus, ces sites sont toujours des lieux de traditions vivantes : en effet, des rites et cérémonies importants, tant shintoïstes que bouddhistes, continuent d’y être célébrés.

La présence invisible des Dieux

Par nature,les dieux shintô, les Kami sont invisibles aux hommes et ne prouvent leur existence qu’à travers des manifestations censées révéler leur présence: caprices de la nature, bonnes ou mauvaises récoltes, ou indiquer leur lieu de résidence (rocher,arbres,cîmes des montagnes…) certains de ces lieux sont d’ailleurs pourvus d’une âme.

Les Kami gouvernent tout ce qui existe dans les trois mondes: les hautes plaines,le Pays central des Roseaux ou vivent les hommes, et le pays de Yomi, le monde souterrain de la mort.

 

Dans le Shintô, le blanc est la couleur des dieux et le rouge celle de la célébration.

Les Miko (à l’origine chamanes qui communiquait avec les kami) aujourd’hui jeunes vierges qui entrent au sanctuaire comme servante de kami elles sont vêtus d’un kimono blanc et d’un hakama rouge.

Devant chaque sanctuaire shintô se trouve un bassin ou les fidèles pratiquent des abblutions avant de pénétrer dans l’enceinte sacré.

Elle consiste à se laver les mains, en commençant par la gauche, à se rincer la bouche pour arrive pur de corps et d’esprit.

 

On peut aussi purifier un lieu par le jet de poignées de sel, comme le font les lutteurs de sumô pour sacraliser l’arène avant chaque combat.

Si le shintô pratique la purification par le sel et l’eau, le bouddhisme privilégie la purification par le feu puisqu’il faut brûler les passions.

Japon des jardins ( voir article Jardin et Méditation)