Posted by catherine On janvier - 2 - 2013 0 Comment

Que ceux qui ne se sont jamais vexés lèvent la main !
Pour certaine personne, toute remarque devient un drame. D’où vient cette hyper sensibilité ? Comment désamorcer cette difficulté ?
Est susceptible celui qui est très sensible dans son amour propre, ce qui dénote une fragilité narcissique.
Il existe trois familles d’hyper susceptibles :
– Les timides qui ont une faible estime d’eux-mêmes
– Les personnalités narcissiques qui se pensent meilleurs que les autres et donc d’avoir un traitement de faveur.
– Les sensitifs paranoïaques qui se sentent persécutés.
Quelque soit le comportement de ces trois profils, la souffrance en est le moteur ; et ces personnes sont confrontés à divers types de problème.
Le susceptible surveille son environnement et cherche à découvrir ce qui peut évoquer le rejet ou la remise en question de ces compétences ou capacités. Puis il donne un sens négatif aux signaux constatés (derrière un sourire il y verra de l’ironie). Enfin il est incapable de se mettre en position neutre et de s’adapter objectivement à la situation.
A la moindre vexation un susceptible à le sentiment de n’être plus rien. Il rentre dans le reproche de façon blessante. Le drame de ces personnes est qu’il n’arrive pas à rire d’eux mêmes, car entre autre s’est installé un fort sentiment d’infériorité qui les conduit à un repli sur soi qui est une façon inadaptée de dire : « je souffre parce que je n’est pas été respecté »
Que peut faire l’entourage ?
Ne pas rompre la relation et rétablir la communication, ne pas faire comme si on ne s’est rendu compte de rien car l’interlocuteur sera affirmé dans sa conviction qu’il ne compte pas à vos yeux ; enfin montrer par auto dérision que l’on peut plaisanter sur soi.


LACHER PRISE
A force de vouloir tout contrôler nous perdons toute sérénité.
Il faut paraît-il « lâcher prise » c’est en tous cas ce que l’on s’entend dire dés qu’il est question d’une situation difficile ou quand il est question d’une approche existentielle sur la vie .
Qu’elle est donc cette « prise » qu’il conviendrait de relâcher ? Est-ce compatible avec une attitude responsable ? Et comment passer de la théorie à la pratique.
Encore faut-il savoir ce que nous tenons avant de prétendre « lâcher ».
Au début de toute « prise » se révèle l’égo, une conviction, un ressenti dont tout découle ou bien « je détiens la vérité » ce qui n’est pas « moi », et qui est « autre » n’obéit pas à ma loi. Cette identification à ce trés cher « moi » me fait vivre dans un sentiment de toute puissance « Seul contre tous » qui ne laisse guère de place à une évolution sereine dans le rapport à l’autre.
Lâcher prise, c’est abandonner une illusion celle de la séparation. Ce n’est en rien une négation de l’individualité. Pierre, Paul, Cécile, demeure Pierre, Paul, Cécile. L’autre est reconnu dans sa différence. Cette séparation du « moi égotique » cesse alors d’être l’étalon mesure de toute chose. Il n’y a plus de « moi » pour exiger de l’autre qu’il se conforme à ce que je veux, à mes critères.
Le lâcher prise se produit dès lors que le « moi » accepte de l’autre, qu’il soit autre. Or ce « moi » se maintient de façon plus ou moins consciente dans le refus de l’autre, refus qui s’accompagne de la prétention sous-jacente de tout contrôler. Le fait que moi, je ne veux pas, implique qu’il pourrait en être autrement parce que c’est mon désir. Nous refaisons ainsi le monde avec des « Si » au nom de ce qui devrait être, aurait pu être, et nos pensées voguent ainsi dans le passé qui ne peut être changé ou dans le futur que l’on ne connaît pas.
S’exercer à être dans le moment présent dans « l’ici et maintenant » est la pratique la plus simple et la plus efficace. Cela n’exclut en rien la prévoyance, l’organisation, et ne nous dispense pas de nos responsabilités, ni suppose de baisser les bras, pas plus qu’accepter l’intolérable, mais être conscient de ses limites.
Lâcher prise c’est aussi cesser d’aborder la vie avec un état d’esprit d’assisté.

Toute la sagesse pratique du lâcher prise peut se résumer dans la prière des alcooliques anonymes :
« Donnez moi la sérénité d ‘accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse d’en voir la différence.»


Une piste pour mettre en place ce si difficile lâcher prise : créer des rites pour se séparer de ce qui fait mal, écrire une lettre de ressentiment puis la jeter au feu par exemple.
Se faire aider par une personne neutre, psychologue, coach, psychiatre, si les difficultés persistent et vous empêchent de vivre sereinement comme un enfant libre.

PS: Autre article sur le Lâcher prise à la rubrique Psychologie ,bandeau du haut



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